
La nostalgie était la note dominante dans les gradins ce soir, avec beaucoup d'inconditionnels du grand Ferré parmi les spectateurs... sans doute pas tous des anarchistes, encore moins espagnols, même si Ni dieu, ni maître, et Les anarchistes ont été particulièrement applaudis. Tous se souvenaient peut-être que même dans les années 1960 et 70, quand Ferré heurtait de plein front une société plus rigide que celle d'aujourd'hui, l'anarchisme qu'il prônait était largement romantique.
Tristan Léa a su embarquer à sa suite tous les spectateurs dans ce voyage dans le passé, avec une vingtaine de chansons. Ce concert, déjà donné au Bistrot de la scène, était proposé ce soir gratuitement par la municipalité.