vendredi 12 octobre 2012

La gastronomie sous le Premier Empire

Ce soir, une soixantaine de personnes ont été régalées d'une conférence passionnante sur la gastronomie et l'art de la table sous le Premier Empire, par Alain Pigeard, président national du Souvenir napoléonien et autorité incontestée sur cette période de notre histoire.
Jean-Pierre Roussel et le conférencier, Alain Pigeard
Le public pendant la conférence


Le propos d'Alain Pigeard faisait alterner avec bonheur les faits historiques parfaitement documentés et les anecdotes... savoureuses. Et l'on a ainsi pu apprendre qu'au tournant du XIXe siècle, la truffe blanche était en fait la pomme de terre, les pommes d'amour désignaient les tomates et le trou normand portait le nom évocateur de coup du milieu. Ce vocabulaire vigoureux appartient à une épopée historique peuplée de personnages au caractère bien trempé, et le conférencier a évoqué le rôle de plusieurs d'entre eux en relation avec la gastronomie. Des destinées extraordinaires ont été convoquées ce soir, des noms prestigieux évoqués : Marc-Antoine Carême, le premier grand chef français, Nicolas Appert, inventeur de la conserve, Anthelme Brillat-Savarin, auteur immortel de la Physiologie du goût, et tous ces amoureux impénitents de la gastronomie qui ont construit la réputation de notre pays, Grimod de la Reynière, Cambacérès et le grand Talleyrand lui-même, tous amateurs de bonne chère et pantagruéliques mangeurs selon les critères de notre époque. 
Et Napoléon Bonarparte dans tout ça ? Un gastronome ? Pas vraiment. Un repas pour lui ne durait pas plus de 10 minutes. 
Marc-Antoine Carême (1784-1833), cuisinier prestigieux, premier d'une longue lignée de chefs français

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