Ce matin, à la salle de l'Orangerie, la préfecture avait organisé une réunion à l'intention des maires des communes inondées dans tout le bassin de la Tille. D'autres services de l'État, ainsi que la gendarmerie et le SDIS, fortement mobilisés début mai pour apporter une aide aux sinistrés, étaient également présents.
Après quelques mots d'introduction prononcés par le maire Michel Maillot, le secrétaire général de la préfecture est revenu sur les crues exceptionnelles du mois dernier en Côte-d'Or. Il a exprimé la volonté du préfet d'en tirer un bilan sans concession, nourri d'un échange constructif entre les services de l'État et les maires, placés aux avants-postes de l'action sur le terrain. Globalement, si les dégâts matériels ont été importants, aucune mort n'est à déplorer. L'indispensable partenariat entre l'État et les communes a plutôt bien fonctionné, mais on peut considérer que ces inondations constituent un « avertissement sans frais » nécessitant la mise en place de dispositifs et de procédures pour être encore mieux préparés et éviter les conséquences d'un nouvel épisode de crues de grande ampleur.
Sur la question des indemnisations, les conclusions de la commission interministérielle du 27 mai, qui a examiné 53 dossiers (dont ceux d'Is-sur-Tille) transmis par la préfecture, devraient être publiées au Journal officiel très prochainement. Une nouvelle commission, prévue pour le 19 juin, examinera 55 dossiers supplémentaires. La réponse de l'État peut paraître longue à venir, il s'agit pourtant d'une procédure accélérée, plus rapide que celles engagées précédemment après d'autres catastrophes.