vendredi 5 avril 2013

Souvenirs lointains d'une guerre oubliée

Ce soir à l'Orangerie, la Société d'histoire de la Tille et de l'Ignon avait invité Alain Fauconnier, historien amateur et romancier, pour parler de la Guerre de 1870, un sujet qui le passionne depuis l'adolescence. 
Contre tout pronostic, les Prussiens avaient envahi la France du Second Empire, un pays qui semblait pourtant quasiment invulnérable en raison de sa réussite économique et d'une solide tradition militaire forgée dans l'épopée napoléonienne. Mais l'envahisseur avait une longueur d'avance avec ses armes, une artillerie moderne et un fusil à culasse...
Le conférencier Alain Fauconnier et le public, ce soir à l'Orangerie

Si le conférencier n'a pas pu donner beaucoup de détails sur la réalité de l'occupation prussienne dans notre canton, il a développé les grands événements locaux de cette guerre cruelle que la ville de Dijon commémore dans les noms de ses rues et de ses places — avenue du Général Fauconnet, place du 30 octobre, avenue du Drapeau. Le public, une quarantaine de personnes, a pu apprendre que la défense de Dijon fut le fait d'une population héroïque, alors que l'armée régulière avait jugé plus prudent de se replier vers Beaune... et que la fameuse bataille de Nuits (comme on appelait Nuits-Saint-Georges à l'époque) s'est soldée par une défaite, mais qui a néanmoins arrêté l'ennemi dans sa progression vers le sud. Et le grand Garibaldi a bien entendu été évoqué, même si ses efforts de génie vieillissant de la guerre n'ont pas réussi à inverser le cours de l'histoire.
Une soirée intéressante, même si l'ordre un peu aléatoire des images projetées a parfois forcé le conférencier à s'écarter de son propos.






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