La cérémonie du 11-Novembre

Ce matin, la tendance déjà amorcée les années passées s'est confirmée lors de la cérémonie du 11-Novembre : la commémoration intéresse aussi les plus jeunes générations. Une délégation importante de jeunes sapeurs-pompiers était présente, le collège était représenté par deux élèves et leur professeur d'histoire, et un groupe d'enfants des classes de CM2 de l'école Anatole-France a interprété, sous la direction de leur professeur Gilles Passereau, une version adaptée du Temps des cerises, la chanson de Jean-Baptiste Clément très populaire au moment de la Première guerre mondiale. Si l'on prend en compte le nombre important de jeunes exécutants dans l'orchestre de la Lyre Vald'Is, le constat s'impose que le flambeau de la mémoire n'est pas entretenu seulement par les couches les plus âgées de la société.

Après le discours officiel du ministre Kader Arif, lu par le maire Michel Maillot, Madame Guyard, présidente de l'UNC, a jeté une passerelle entre aujourd'hui et le 11 novembre 1913, à la veille de la Grande guerre, pour insister sur l'impérieuse nécessité de perpétuer la mémoire de cet événement dramatique de notre histoire. Le professeur d'histoire Maxime Repert a lui aussi insisté sur le devoir de mémoire et donné la parole à une jeune collégienne de 5e qui a lu la lettre d'un poilu, écrite à sa mère le jour de l'armistice.
La cérémonie s'est poursuivie par un défilé en direction du cimetière, où le maire a donné lecture des noms de tous les soldats issois morts au combat depuis 1914. Une gerbe a été déposée au carré militaire.

Le public était particulièrement nombreux à la cérémonie, signe supplémentaire que notre société entend garder vivant le souvenir de ceux qui ont payé « l'impôt du sang ».
>Le discours de Kader Arif, ministre délégué auprès du ministre de la défense, chargé des anciens combattants..