À l'Hôpital d'Is-sur-Tille, les résidents retrouvent « Le Tilleul »

Le Centre hospitalier (ou Hôpital local) a connu plusieurs années de travaux pour moderniser et agrandir ses locaux. La dernière phase de cette grande opération de rénovation a eu lieu ce lundi, avec le retour d'une petite quarantaine de résidents dans le bâtiment Le Tilleul entièrement remis à neuf. En mars 2013, la nouvelle extension Arc-en-ciel avait ouvert ses portes, avec un grand hall accueillant, une vaste salle de restaurant et d'animations et des espaces sécurisés, adaptés aux personnes présentant des troubles de désorientation. 

La modernisation des locaux s'est accompagnée d'un programme de restructuration de l'établissement classé en EHPAD, établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes. On y trouve aussi un pôle d’activités et de soins adaptés (PASA).

Une visite

L'atelier tricot, animé deux fois par mois
par l'association locale Autour du fil

Les couloirs donnent sur des chambres claires et lumineuses, dont certaines ouvrent sur le bief  et le parc des Capucins. En traversant dans leur longueur les deux bâtiments, le Tilleul et Arc-en-ciel, désormais reliés entre eux, le visiteur trouve plusieurs espaces de vie commune, et il n'est pas rare de rencontrer un groupe de résidents affairés aux activités proposées quotidiennement par une animatrice de l'EHPAD. Aujourd'hui, c'est l'association issoise Autour du fil qui réunissait une quinzaine de résidents dans un atelier de tricot bi-mensuel. Les écoles et le collège font partie des visiteurs occasionnels, permettant un rapprochement des générations. Des sorties sont régulièrement organisées, au quillier d'Is-sur-Tille, ou dans un village de la Covati pour une visite et un goûter, au Musée de la vie bourguignonne à Dijon, ou dans d'autres EHPAD, à Mirebeau ou à Longvic, pour une rencontre avec les résidents. Ce travail de fond a pour résultat une bien meilleure qualité de vie des personnes accueillies qui se mesure, comme le confie un cadre de santé, à une nette diminution dans la consommation de médicaments neuroleptiques. 

>> L'article d'Annette Klein, directrice de l'Hôpital, dans Is ci et là n° 51 (mai 2013)

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